Le thème du congrès est rappelons-le : « 2024 : les associations d’accompagnement et l’évolution des lois sur la fin de vie ».
Choisi par la Fédération nationale et l’association des Hautes-Alpes, ce thème se veut en prise directe avec une actualité législative qui fait déjà débat et devrait se préciser dans le cours de l’année 2024.
C’est le moment d’anticiper, de réfléchir et de partager les conséquences des évolutions sociétales en cours sur nos missions d’accompagnement et d’action sur les mentalités. C’est au niveau de chaque association, de chaque adhérent, de chaque bénévole que se joue la question.
Il nous semble fructueux de mener une réflexion préparatoire en association pour une riche mise en commun lors du congrès.
C’est ainsi que nous vous présentons ci-dessous un cadre provisoire, mais vraisemblable, de ce que pourrait être le projet de loi d’aide à mourir à la française. C’est le cadre dans lequel nous vous proposons les deux thèmes de réflexion préparatoire ci-dessous.
La consolidation de vos réflexions associatives sera un précieux carburant de nos échanges lors du congrès.
Pour cela nous vous invitons à verser au débat vos réflexions avant la date du 31 mars. L’équipe des Hautes-Alpes en assurera la compilation et restituera une synthèse qui sera débattue lors de l’ouverture du congrès .
Nous vous proposons de :
Les contributions seront mises en commun mi-avril sur une page sécurisée accessible aux participants du congrès.
Le projet de loi sur l’aide à mourir promis par le Président de la République devrait être connu au printemps 2024 et devrait comporté :
Il devrait être débattu par la représentation nationale (Assemblée Nationale, Sénat) probablement à l'automne 2024.
Le projet de loi serait axé sur une dépénalisation de l’assistance au suicide comme disposition centrale, plutôt qu'une légalisation de l’euthanasie. Cependant, une exception d’euthanasie serait envisagée pour des cas très rares de maladies majeures annihilant la possibilité du sujet de procéder lui-même à son suicide.
Ces caractéristiques sont susceptibles d’être modifiées (durcies ou allégées) par le jeu du débat parlementaire.
En tout état de cause, cette option introduit une rupture par rapport à l’interdit de tuer, à la place reconnue au suicide, et à l’engagement des médecins.
En germe donc, de possibles glissements, voire ruptures par rapport à la naissance de l’accompagnement en 1999 et 2002.